Les circonstances de la vie et les attitudes négatives peuvent conduire à la maladie voir à la mort, par suite de l’action de l’esprit sur les systèmes autonome, endocrinien et immunitaire.
L’inverse est également vrai, un état d’esprit positif peut avoir un effet salutaire même sur les maladies graves.
Tout cela dépend de notre système hypothalamo-limbique, principal centre de transduction d’information entre esprit-corps.
Avant d’aller plus loin attardons nous sur ce qu’est la transduction.
Selon Stonier 1990 ; toutes les formes d’organisation sur le plan psychologique, physique et biologique, sont en fait des expressions de l’information et de ses transformations.
Par exemple, les changements et expériences que nous vivons à l’intérieur de nous-mêmes peuvent tous être considérés comme des transformations de l’organisation de l’information. On parlera de transduction de l’information lorsque des transformations s’opèrent entre l’esprit et le corps.
Le système hypothalamo-limbique a un rôle de régulateur sur les systèmes autonome, endocrinien et immunitaire.
On parlera alors du syndrome général d’adaptation mis au jour par Hans Seyle (1936-1976).
Hans Selye définit « Le syndrome général d’adaptation » (SGA) : Réaction générale d’alarme correspondant à un effort de l’organisme pour s’adapter à de nouvelles conditions.
Le stress est l’interaction entre une force et la résistance de l’organisme à cette force, c’est le complexe agression-réaction. Cet ensemble de réactions correspond à l’aspect physiologique, humoral et endocrinien de la réaction de ce complexe d’agression-réaction. Le SGA est donc la réponse de l’organisme aux agressions auxquelles il est exposé.
En 1981 Ader s’attache à mettre en évidence que le système immunitaire a la faculté de communiquer directement avec l’hypothalamus grâce à ses propres molécules messagères : les immuno--transmetteurs.
La recherche documentée par Ader (1983) et Locke (1984) concernant l’influence des facteurs psychosociaux, de l’humeur et des systèmes de croyance sur la maladie, les problèmes de toutes sortes et les processus de guérison, nous montre clairement que l’esprit module en permanence le système immunitaire ainsi que ses dysfonctionnements !
Bowers et kelly (1979) ont décrit trois types différents de dysfonctionnement du système immunitaire au cours des maladies psychosomatiques. Il peut être déprimé, hyperactif ou parasité dans ses efforts pour défendre le corps.
Ces trois erreurs se trouvent respectivement dans le cancer, l’asthme bronchique et la polyarthrite.
Avant de développer davantage ; il est important de comprendre que le corps développe constamment des cellules cancéreuses et qu’il s’agit d’un processus naturel qui survient tout au long de la vie, sans aboutir pour autant à des tumeurs cancéreuses cliniquement identifiables.
La recherche avancée nous affirme désormais que le « coping » définit comme la capacité à faire face est le facteur le plus important pour déterminer si un stress aura un effet dépresseur sur l’immunocompétence.
Des preuves expérimentales sérieuses confirment désormais que l’hypnose thérapeutique peut provoquer des changements au niveau du système immunitaire de surveillance. Des jeunes personnes peuvent ainsi accroître de manière significative leur immunité cellulaire.
L’hypnose thérapeutique s’avère donc efficace pour améliorer l’immunocompétence chez des patients cancéreux, notamment les techniques telle que la visualisation, la relaxation, le recadrage, la méditation et le renforcement du coping mais aussi l’hypnopraxie.
Le stress affecte le système immunitaire en produisant des hormones adénocorticoïdes, cette méthode et connu pour permettre d’abaisser le taux d’hormones dans le plasma !
Les techniques de visualisation, relaxation, de recadrage et du renforcement du coping et l’hypnopraxie, permettent de modifier le filtre erroné des personnes qui visualisent le cancer comme une puissante maladie destructrice. Lors des séances je recadre alors cette vue erronée en modifiant leurs croyances dans un état modifié de conscience.
Ainsi cela permet aux personnes d’accéder à leurs modalités naturelles de communication psychocorporelle et d’y devenir plus sensible.
La méditation qui sera à pratiquer entre chaque séance induira une « tranquillité intérieure d’origine centrale ». Elle conduit aussi à une compréhension non verbale de soi et de l’univers qui peut en effet conduire à la régression de très graves formes de cancers.
L’hypnose thérapeutique, en utilisant l’imagination et des images mentales vivaces, peut donc faciliter la guérison psychocorporelle. Pour cela, j’implique et j’entraîne certaines phases de la réponse ultradienne d’une part et du rêve d’autre part.
Reste plus qu’à expérimenter !
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